La photographie de Mariage : Congrès en Bolivie.
C’est lors d’un salon, ou j’exposais une partie de mon travail sur le mariage que j’ai fait la rencontre de Luis Eduardo Arnez, un photographe Bolivien réputé, et Président du Congrès de photographies Latino-américain en Bolivie.
Après une présentation de mon travail, de mon approche du mariage, de ma philosophie de travail et de la vie en générale, Luis m’a parlé du congrès de la photographie qu’il organisait en Bolivie. Il m’a immédiatement invité à venir expliquer mon travail de photographe de mariage pendant les journées de conférences du congrès au centre ville de Santa Cruz de la Sierra et de mettre en place un workshop sur la gestion des modèles dans un lieu magique dans la région de Chiquitiña au sud de la Bolivie.
Après 18h de voyage, un passage par Paris et Madrid, j’ai atterri à Santa Cruz de la Sierra, en plein cœur de l’hiver bolivien, ça donne des températures entre 22 et 32° quand même. Santa Cruz de la Sierra est une des grandes villes de Bolive, qui n’a rien a voir avec le coté « Andais » de La Paz, plus proche du Pérou. Santa Cruz est à une hauteur de 416m (pas de souci du « mal des hauteurs ») et comporte 1,5 millions d’habitants environ. Voilà pour la partie Géographie !
3ème congrès de la photographie
Pour ce 3ème congrès de la photographie en Bolivie, nous étions 8 photographes invités, principalement Sud-américain, j’étais pour ma part, le seul européen, le seul à mal parler Espagnol !
Ariel Haber, Gisèle Fap, Kiké San Martin, Patricio Crooker, Raul Vargas, Marco Bogarin, et Daniel Torraca. Chacun intervenait dans son domaine photographique de prédilection, Mariage, bébé, mode, technique, etc. Les rencontre furent extrêmement enrichissantes, même si je n’ai pas pu suivre tous les workshops ou toutes les conférence que j’aurais aimé suivre. jaurais aimé découvrir l’univers d’Ariel, ou celui de Gisèle, c’est malheureusement les deux que je n’ai pu suivre.
La majeur partie de mon séjour s’est déroulé avec Ariel, Kiké, Marco et Luis puisque c’est ensemble que nous avons rejoins le second lieu de travail.
Les conférences sur le mariage
J’avais une conférence programmé le lendemain de mon arrivée, une conférence sur les émotions et le « raconter une histoire » en photographie de mariage et de famille suivi par plus d’une centaine de photographes. J’y ai bien évidement présenté mon travail photographique, expliqué comment raconter une histoire en une ou plusieurs photos, comment sélectionner ses images pour ne pas passer a coté de ce que l’on veut raconter, comment cadrer pour ne rien rater de l’histoire qui s’écrit dans chaque image. J’ai expliqué ma façon de voir la photo de mariage, tel que je la pratique en France, et notamment mon travail sur la lumière naturelle, comment la dompter et comment la détourner.
J’y ai présenté aussi, cette nouvelle façon de photographier la famille, cette idée du reportage au coeur du sujet, une idée de la « photo documentaire en famille ». j’y ai expliqué l’implication et la façon de mettre en image sans mettre en scène (Armony et les enfants) et aussi le reportage intime de la vie de couple avec un diaporama de la séance de Laure et Franck.
Le Workshop mariage
Le jeudi, nous sommes parti pour Santiago de Chiquitos, et plus précisément en vallée de Tucavaca, un lieu magique qui domine la région. C’est dans ce lieu que j’avais la responsabilité d’expliquer à une quinzaine de photographes, comment gérer un modèle et plus particulièrement comment donner des directives à une mariée pour que chaque photo soit la plus naturelle possible, pour qu’elle se sente bien, se trouve belle en image sans être intimidé par l’appareil photo.
J’y ai expliqué comment s’intégrer au mieux dans un paysage magnifique sans perdre de vue l’importance du modèle (couple), comment tirer pleinement partie des lieux, décors que l’on croise dans notre périple photographique. Comment mieux travailler sur le terrains pour réduire au maximum le temps passé derriere son ordinateur.
La photo de couple en mariage a ceci de différent avec la photo de mode, les modèles ne sont pas professionnels et sont donc moins formatés. Peut être même plus malléables pour peu qu’on sache les diriger et leur donner confiance en eux. La méthode la plus simple pour être en phase avec ses mariés et avoir ce que l’on attend est défini dans cette phrase « Dis-moi et j’oublierai, montre-moi et je me souviendrai, implique-moi et je comprendrai ». Voici un adage de bon sens que je vous invite à suivre pour vos séances couples, mais pas seulement.
Le retour en France
Ce congrès à été un moment assez magique, des rencontres importantes, des moments de partage immenses avec des gens généreux et ouvert aux autres. Chaque fois que je voyage, je sais que j’en reviens marqué à vie, un peu différent de ce que j’étais avant de partir. La Bolivie, les « amis » rencontré la bas, resterons comme l’un des plus beau moment de ma vie de photographe. Peut être, un jour vous verrez passer une photo d’un-e bolivien-ne ou je suis à ses cotés. Je me suis preté avec un pointe d’étonnement et de plaisir au jeu des selfies, 70 fois environ ! Ce qu’il nous reste en dehors de ce que l’on grave dans notre âme, sont les images.
Je vous laisse découvrir un lieu de vie bolivien. Le marché populaire de Santa Cruz. Ce sont des photos plus personnelles, j’aime échanger, discuter, vivre un instant la vie de ceux qui fabriquent le monde discrètement sans faire de bruit.